« Ici, on n’a pas la mer, mais on a la Loire ! »Certains la considèrent même comme une personne. Il est vrai qu’elle entretient depuis toujours un lien particulier avec les hommes qui ont tenté sans cesse de l’apprivoiser. Gabarres, toues et fûtreaux remplis de leur cargaison de bois, vin ou sel ont navigué dans ses méandres de port en port contribuant à l’activité économique du territoire. Une Loire également nourricière, avec la capture des saumons dans leur remontée à la grande époque, ou la friture d’été encore appréciée dans les assiettes locales. Une Loire qui donne mais qui reprend également. Les anciens vous parleront des bateaux lavoirs et celui du marchand de poissons qui faisaient la fierté des quais charitois, fracassés par la débâcle des glaces de l’hiver 1918. Comment ne pas évoquer les crues centennales ? 1846, 1856, 1866 et 1907, des dates gravées sur les murs des maisons et sur le quai de halage marquant à jamais la mémoire collective.
Laissez votre commentaire